La linguistique quand elle devient une science (sciences humaines). Les différents
embranchements de la linguistique (US ≠ EU par exemple).
On parlera beaucoup de Saussure, le père de la linguistique. On travaillera sur des
textes. Saussure est issu d’une grande famille genevoise influente. Il fut formé au
comparatisme par les plus grands (il meurt en 1913). Bayi et Sécher ses étudiants
ont pris des notes et les ont publiées sous son nom : Apocrite. Ce qu’il disait n’était
pas formulable car trop innovant. Il habitait avec sa famille dans une grande maison,
il avait une orangerie, et dedans il y avait des feuillets de Saussure concernant sa
théorie. Ils furent édités et publiés. Le problème : la modalité d’expression demeure,
il s’agit de fragments, d’aphorismes, qui rendent ces écrits complexes à lire. Du PDV
de la perception du sens, ce qu’il dit est extraordinaire, en particulier le fait que la
linguistique fait partie du domaine de la sémiotique (la science des signes).
Saussure s’intéressait à la linguistique mais avait une formation plus large : il écrivit
sur la mythologie, les anagrammes…
Pour Saussure, le sens procède de l’absence et non pas de la présence, il est un
vide. Parménide fait partie des Présocratiques, il écrivait des textes sur l’être, le
sens qui manifeste d’être. Comme le langage exprime le sens, il exprime aussi l’être.
Le sens est un plein. La théorie de la création à partir du verbe : il crée l’être. En
réalité, c’est religieux de façon implicite. Pour Saussure, le sens n’est jamais un
plein.
Les premières éditions sont assez mauvaises, une est plus fiable (1972). Ce
malentendu a eu pour conséquence une explosion dans le domaine de la recherche
et des sciences humaines, ce qui a été positif. Cet impact du cours de Saussure a
été dominant dans la façon d’aborder les sciences humaines au 20e siècle.
Pourquoi la linguistique a eu des prétentions hégémoniques, se voulait la science
première ? Si on réfléchit à un des points les plus importants dans la théorie de
Saussure : la Théorie de la Valeur. He wanted to stay. La valeur de -ED c’est le
prétérit. Comment elle se définit ? La valeur c’est le sens, mais on veut faire allusion
à l’intersection de deux axes : paradigmatique (vertical) et syntagmatique
(horizontal). C’est la valeur d’un morphème, son sens. Il faut se représenter ces
deux axes comme un grillage, une grille. C’est une structure (un système dans
lequel toutes les unités sont interdépendantes). Comment s’appelle ce mouvement/
méthodologie qui s’est développé.e au 20e siècle ? Le structuralisme.
Un passage dans tel récit pourra être opposé à tel autre passage dans tel autre récit.
De même pour le domaine de la paléontologie par exemple : comment on a trouvé
ce tesson de bouteille ? : horizontalement (dans quelle strate) et verticalement (par
rapport à quel autre tesson de bouteille).
Saussure s’est inspiré d’un AM : Dwight Whitney. Il lui a donné la direction d’une
linguistique proche d’une préoccupation anthropologique. Il était spécialiste des
langues Amérindiennes. Il fut formé en EU auprès de Brookman (un grand
comparatiste). Il écrivit un certain nombre d’ouvrages théoriques. Il disait qu’il fallait
s’intéresser AUX LANGUES au pluriel. Une langue est une capacité de l’espèce qui ne
peut être développée qu’en société. Il insiste également sur l’aspect social.
Les formalistes : ceux qui cherchent à éliminer le sens. Harris mit en place le
distributionalisme : essayer de comprendre le sens des mots uniquement à partir
de leur position. L’école antagoniste s’est intéressée à l’anthropologie. Parmi ceux-
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là, Boas. L’ancêtre de Culioli : Benveniste. Il développa le concept d’énonciation.
On prend en considération la personne qui parle (l’énonciateur) et la situation dans
laquelle il se trouve (la situation d’énonciation). C’est un ensemble de coordonnées.
(voir Bb Rom <3). Cela s’oppose à toute la linguistique depuis Aristote : la
linguistique de la phrase.
La pragmatique : tout ce qui concerne l’action. Les énoncés performatifs. Le verbe
DECLARE n’est pas forcément performatif, il l’est selon les EMPLOIS. Il faut qu’il soit
au présent à valeur temporelle d’actuel, spécifique. Il faut aussi les felicity
conditions : que la personne qui parle soit dans les conditions adéquates. Mais la
pragmatique ne se limite pas au performatif. « Il fait drôlement froid ici » reste
pragmatique si la fenêtre est ouverte, car il voudra dire « Pourriez-vous fermer la
fenêtre ? ». Il ne faut pas oublier la linguistique dans le pragmatique.
+ Les linguistiques de corpus.
L A N A I S S A N C E D E L A
L I N G U I S T I Q U E M O D E R N E
L ’ E M E R G E N C E D ’ U N E S C I E N C E
Signe linguistique : c’est fondamental pour comprendre ce qu’est la linguistique, et
également les apports de Saussure. C’est là que ses approches sont
révolutionnaires.
D’abord, un certain nombre des principes que ses étudiants ont mis en note :
Le premier : l’arbitraire du signe. Le lien unissant le signifiant au
signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe
le total résultant de l’association d’un signifiant à un signifié, nous
pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire.
Quel est le lien entre les choses et le sens du mot ? Est-ce que le son du mot
signifie le sens du mot ? Le signifiant : ce par quoi on perçoit le signe (les
yeux, les oreilles ou les doigts : graphique, phonique ou braille). On considère
le ligne entre signifiant et signifié. Son exemple : l’idée de ‘sœur’ n’est
liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons (qui forment
sœur) qui lui sert de signifiant ; il pourrait être aussi bien représenté
par n’importe quelle autre. Par la suite, via Émile Benveniste, il dira que
le signe est certes le lien entre signifiant et signifié et arbitraire, mais qu’il est
quand même d’une certaine manière contraint, car il faut que l’on soit tous
d’accord au sein d’une communauté linguistique pour établir ce lien entre
signifiant et signifié. Si on appelle tous un objet ‘table’ et que je me mets à
l’appeler ‘jip’ ça ne va pas être possible.
Le deuxième : le caractère linéaire du signifiant. Le signifiant, étant de
nature auditive, se déroule dans le temps seul et a les caractères
qu’il emprunte au temps : il représente une étendue et cette
étendue est mesurable dans une seule dimension : c’est une ligne.
Quand on lit, on suit des lignes, et quand on parle, c’est comme un ruban qui
se déploie. On ne peut pas articuler deux lignes en même temps. C’est
ce qui sépare le langage humain d’autres langues qui peuvent combiner
plusieurs choses en même temps, comme les baleines par exemple, ou même
les panneaux de signalisation (forme, couleur, dessin à interpréter en même
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temps). Quand on lit un livre, cela se déploie dans le temps et l’espace. Ce
langage humain a cette particularité d’occuper du temps et de l’espace.
Pourquoi est-ce qu’ils favorisent l’auditif ? Car ils sont dans la tradition
multiséculaire qui favorise l’oral à l’écrit. Lorsqu’on lit un roman, notre
lecture est influencée par la manière linéaire : l’interprétation se fait dans le
temps, le long du texte.
Tout fonctionne de manière différentielle, par relation : « Ainsi, dans un état de
langue, tout repose sur des rapports ; comment fonctionnent-ils ? Les
rapports et les différences entre termes linguistiques se déroulent dans
deux sphères distinctes dont chacune est génératrice d’un certain ordre
de valeurs ; l’opposition entre ces deux ordres fait mieux comprendre la
nature de chacun d’eux. (…) D’une part, dans le discours les mots
contractent entre eux, en vertu de leur enchaînement, des rapports
fondés sur le caractère linéaire de la langue, qui exclut la possibilité de
prononcer deux éléments à la fois. Ceux-ci se rangent les uns à la suite
des autres sur la chaîne de la parole. »
Un verbe caténatif : peut s’enchaîner à un autre verbe ex : I want to stay. / I
ought to stay. Un n’est pas dans la même classe que l’autre, mais ils se construisent
de la même façon. C’est un des contextes dans lesquels peuvent apparaître les
auxiliaires. OUGHT est un modal. Mais pour montrer ici qu’il n’est pas utilisé en tant
que modal, on montre qu’il ne fonctionne pas comme les modaux : on glose. Ought I
to stay? Do I want to stay? DO apparaît avec WANT, mais pas avec OUGHT. Ben
likes singing / Ben is singing. L’un est un verbe caténatif, lexical ; l’autre est un
auxiliaire (BE-ING). Being doesn’t like singing / Ben is singing. POUR LES VERBES
CATENATIFS : ON A BESOIN DE DO.
Ils mettent en évidence le caractère enchaîné de la langue, et donc l’axe
syntagmatique.
« Ces combinaisons qui ont pour support l’étendue peuvent être appelées
syntagmes. Un syntagme : un terme n’acquiert sa valeur que parce qu’il
est opposé à ce qui précède ou ce qui suite, ou à tous les deux. »
Ses étudiants n’ont pas tout retranscrit : Saussure va beaucoup plus loin, il dit que
les signes sont vides, qu’ils ne prennent de valeur que par ce qui les entoure.
« Les mots offrant quelque chose de commun s’associent dans la
mémoire, et il se forme ainsi des groupes au sein desquels règnent des
rapports très divers. »
Par exemple, si les mots ont des liens, on peut créer des classes. Par exemple
tense : il comprend le présent et le prétérit, on doit choisir entre l’un des deux dans
l’axe paradigmatique. De même pour l’axe syntagmatique, pour flower, on doit faire
une liste de choses qui ont toutes pour point commun ce mot : tulip, rose, violet…
«On voit que ces coordinations sont d’une toute autre espèce que les
premières. Elles n’ont pas pour support l’étendue; elles font partie de ce
trésor intérieur qui constitue la langue chez chaque individu. Nous les
appellerons rapports associatifs.»
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